Echanges autour du canal de la Bruche

Café-histoire : « échanges autour du canal de la Bruche »
article DNA

Cette première édition a été un franc succès : plus de quarante personnes se sont donné rendez-vous, vendredi soir, à la ferme Kaes de Molsheim pour écouter l’exposé de M. Rohden et échanger autour de l’histoire du canal de la Bruche.

Le sujet de cette soirée conviviale n’est certainement pas étranger au succès rencontré par ce café-histoire.
Un sujet bien familier

En effet, le canal de la Bruche est un élément central du paysage pour nombre de personnes présentes : tous ou presque ont grandi, ou vivent encore, sur ses berges. « C’était notre terrain de jeux, le canal ! Je me souviens, j’y cherchais des vers, je pêchais, c’est là que j’ai appris à nager. L’éclusier, c’était notre bête noire, parce qu’on jouait près de l’écluse, sans se rendre compte du danger. Il nous réprimandait à chaque fois ! » lâche un participant. Au fil des conversations, les souvenirs ressurgissent. « On connaît tous un peu son histoire, mais au final, on la connaît très mal », reconnaît-on volontiers entre deux parts de tourte.
Un échange spontané

Une discussion assortie d’un repas : la formule fait mouche. Certains sont membres de la Shame depuis des années, d’autres depuis quelques mois, voire même depuis quelques minutes. Tous apprécient cette nouvelle formule, qui évite toute monotonie.

Au contraire, au fil de l’exposé, les questions fusent spontanément. « Ce n’est pas comme un discours d’initiés qui nous rendrait timides, où on n’oserait pas poser de questions », souligne l’un des membres de la société. M. Rohden, qui basait son exposé sur son livre Un canal et des hommes , a fait appel directement aux souvenirs et aux expériences des uns et des autres. Notamment au moment d’évoquer l’épineuse question : quel avenir pour le canal ? Chacun y va de ses idées. « C’est fascinant, comme l’histoire nous ramène toujours à l’actualité », se dit-on autour de l’immense table.

Véritable trait d’union entre passé et présent, le canal reste central tant dans les souvenirs d’enfance que dans le cadre de vie actuel.

Ce qui est certain, dans un futur plus proche, c’est le succès rencontré par cette formule café-histoire à renouveler. Ce samedi 28 mai, la discussion sera prolongée par une sortie le long du canal de la Bruche (départ à 14h15 à l’église d’Avolsheim). Suivront (la date reste à déterminer), un prochain café-histoire dédié à la lecture de lettres de Poilus par un comédien et une sortie au col de la Chapelotte, dans le cadre du nouveau cycle d’activités sur la Première Guerre mondiale